mister no said no
nous étions 3 boukistanais, je laisse la parole à Jérome :
le vent l'emportera dit la chanson, avec la voix du stef au départ, comme lorsqu'il traversait le bassin avec la musique à fond, noir desir !
what else ? pas moyen d'aller au marché sans saluer toutes ces dames, l'oeuil pétille, le mot s'envole, s'affirme, vient doucement mais avec gravité dans l'oreille d'en face, le marin est là
sur le "défense de rire" le marin contrôle, attention il saît tout sur le bassin et ses caprices, il le comprend et lui parle comme aux douces, avec passion !
le cata moteur moins glamour que la pinasse mais parfait pour aller manger des huitres au ferret
le marin sur terre roulait en harley, du son monsieur s'il vous plaît, "j'arrive"
indépendant le marin, pas seulement, généreux aussi, il écoute il boit tes paroles, le marin est parti, pourquoi ?
tout fou sur sa nouvelle paire de pompe, l'enfant du bassin fin août 2007
le marin aimait sa douce qui le lui rendait bien, un dimanche matin à la lagune
adieu marin, t'es chiant à jamais faire de compromis, on se retrouve un peu seul maintenant
les boukistanais en deuil !
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d'hier et d'aujourd'hui, Jérome toujours
Merci mon zinc, cela fait du bien de pouvoir retrouver par ces photos les émotions que nous avons vécues avec lui. Il portait la joie de vivre et l'envie de se battre, contre les éléments déchaînés, contre les grains du sablier de la dune du Pyla. Ce mec restera pour nous une rencontre décisive, des moments de bonheurs intenses, des ivresses de libertés et de joies simples, des instants de complicité sans compromis, des heures magiques passées à regarder les étoiles, des secondes à dévorer des huîtres, des coups de coeur.
Adieu marin. Qu'il te reçoive avec bienveillance et amour en te confiant la barre d'une jolie pinasse pour que tu puisses continuer à voguer sur la voie lactée.
Depuis toujours tu disais que tu étais Le Marin Indépendant du Bassin, mais bien peu avaient compris que sous des abords fier l'Homme cachait UN Dépendant à la Liberté, dont nous ignorions que le sort était pendu à un coup de dés. C'est tragique. Quelle catastrophe. Si nous avions su. J'en rage, je suis furieux, ma colère supplante mes larmes. Toujours dans l'excès camarade. Tu l'as toujours été. J'étais à l'époque un Voleur de bonheurs. Je me sens aujourd'hui bien con avec mon butin.
Nous sommes désormais comme deux orphelins pour qui le Bassin ne sera plus jamais pareille. Les huîtres et l'Entre deux mers nous paraîtrons bien fade dorénavant.
Les pages d'un roman d'amitiés que nous avions écrites avec lui, au fil de l'eau, et que nous imaginions poursuivre avec nos enfants viennent de voir se refermer une bien sombre couverture. C'est une fin que nous n'aurions jamais imaginée. Le papa que je serai bientôt racontera à ce futur enfant, que je n'avais même pas eu la joie de lui annoncer, le Bon Homme qu'il était et les aventures que nous avons partagées avec lui.
Heureusement que le Canardo avait eu l'intelligence de capter sa malice, sinon je n'aurais que ma mémoire pour le faire vivre.
Sachez qu'en vous confiant ces images, c'est un cadeau qui vous est fait par Canardo. Une preuve d'amitié anonyme, gratuite et sincère.
Je n'arrive toujours pas à y croire. Ce n'est pas possible. Il est juste sorti faire un tour, hein mon Vince. C'est pas vrai mon zinc, il va revenir, bien vrai.
Le Club des 3 a perdu l'un de ses monstres sacrés. Le fameux Boukistanais du Bassin, le Grand, l'Unique, notre Mister NO !!!! Que le 19 janvier 2008 soit décrété comme date nationale de deuil du Boukistan et que notre Stéphane sot élevé au grade de Grand BOU.
On ne t'oubliera jamais. Sois toujours heureux mon frère.
Et dire qu'il ne m'a pas fait partagé sa peine alors qu'il a été mon complice de rires. Je suis effondré de n'avoir pas été là pour lui dire que je l'aimais avant qu'il ne parte pour son ultime croisière.
Ne perdons plus de temps à faire autre chose que de dire je t'aime à ceux que nous aimons.
Whaouu, c'est comme si le bassin venait de se vider comme une baignoire, avec un slurp ! qui dérange. Y'a plud'marin !!!! j'ai les yeux en cale sèche et une sacrée envie d'hurler contre les huitres. C'était un personnage, un vrai avec du relief. Il y aura toujours en moi quelques belles images de lui derrière sa barre, voguant vers les bancs de sable en écoutant "je suis un homme pressé". T'as une longueur d'avance mon frère. Tu ne perds rien pour attendre, un jour on se retrouvera. Garde un peu de Bologne. Révérence mon Seigneur des mers.
commentaires boukistanais postés par jérome
On ne t'oubliera jamais. Sois toujours heureux mon frère.
Et dire qu'il ne m'a pas fait partagé sa peine alors qu'il a été mon complice de rires. Je suis effondré de n'avoir pas été là pour lui dire que je l'aimais avant qu'il ne parte pour son ultime croisière.
Ne perdons plus de temps à faire autre chose que de dire je t'aime à ceux que nous aimons.
commentaires boukistanais postés par jérome
Il était fort en gueule le bougre et sacrément irritant. Les connexions mirent quelques minutes avant que le courant ne passe. Mais dès que le disjoncteur fut mis en marche .... nous découvrimes un super mec, tendre, sensible, bienveillant, drôle, généreux. Il devint notre Ami, à la vie à la mort comme on dit si intelligemment. Un frère de la côte, un brigand de la vie.
Sacré Stéph, mon cerveau est constellé d'étoiles de nos aventures passés. Imaginez un soleil couchant, au milieu du Bassin, les yeux tournés vers le ciel, trois lascards qui venaient de montrer leurs forces, évoquant sans fard leurs faiblesses. Le temps n'avait aucune prise sur nous et nous étions fort de notre Bonheur commun.
Quelle tristesse de savoir que nous ne partagerons plus que ces souvenirs désomais qu'à 2, comme deux vieux témoins blessés, et surtout que nous n'en fabriquerons plus d'autres avec lui, avec nos moitiés et nos petits.
Le Bassin s'est vidé dans ma tête et il fuit par mes yeux. Rien n'y fait, je pleurs comme un gamin.
C'est dur pour moi de n'avoir pas été là pour lui, d'avoir ignoré qu'il avait tant besoin d'aide. Je passe mon temps à aider les autres. Quelle tragédie. Il n'a pas voulu me déranger, me détourner de mon Bonheur présent, alors que je suis amputé de mon passé.
J'ai l'impression d'avoir vécu dans un film, bien trop court, et dont j'ai du mal à imaginer qu'il puisse avoir une suite. Une histoire de mecs, virile et tendre à la fois. Un de ces trucs qui fait que sans être nés des mêmes parents on se prétend de la même famille.
Voyez braves internautes l'empreinte de cet homme. Vince vous le présente avec beaucoup de dignité et d'Amour. Vous l'auriez adoré avec ses qualités et ses défauts, ses excès, parce qu'il était vrai, sincère, attractif et qu'il savait donner tout de lui, sans compter. Il était exigeant et si bon.
Merci encore mon Vince.
Steph, c'était un mec bien qui, comme les héros, partent toujours trop tôt. Il y a de ces recontres qui s'impriment à jamais. Il en est.